Il fait beau et l'envie vous prend d'aller vous balader avec votre VTT, UTV ou votre moto. Dans les sentiers, le long des routes et cours d'eau ou à la lisière des bois, sont parfois présentent certaines plantes toxiques qui représentent un danger pour la santé. Certaines sont plus communes comme l'herbe à puce mais d'autre sont plus méconnues comme la Berce du caucase. Afin d'être vigilant lors de vos arrêts durant vos balades, je vous présente trois plantes toxiques dans cet article qu'il vous arrivera peut-être de croiser.
Berce du caucase
Petite histoire
Originaire du Caucase, elle a probablement été introduite en Amérique du Nord comme plante ornementale. Depuis, elle s’est naturalisée dans plusieurs pays d’Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Canada. Au Québec, elle est considérée comme une plante exotique envahissante.
Description
Elle peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur et de 30 centimètres à 1 mètre après une tonte ou une fauche. Sa tige est robuste, recouverte de poils blancs et de taches rouge framboise à violette étendues et bien définies. Les feuilles peuvent atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur.
Partie toxique
Sa sève (liquide, incolore, inodore et sécrétée par toutes les parties de la plante).
Effets
Le contact avec la sève, suivi d’une exposition au soleil, est indolore mais peut produire des dermatites jusqu’à 48 heures après l’exposition. Celles-ci sont caractérisées par de la peau rouge et enflée, des cloques, des ampoules ou encore des lésions cutanées parfois graves ressemblant à des brûlures de premier ou de deuxième degré.
Lieux
Milieux perturbés et humides (long des cours d’eau, des fossés, des routes, etc.).
À noter
Après la guérison des plaies, des taches brunes ou blanches peuvent perdurer pendant plusieurs mois voire quelques années sur les régions affectées et ces dernières peuvent demeurer sensibles à la lumière.
Provinces canadiennes où on la retrouve
Colombie-Britannique, Ontario, Québec et Nouveau-Brunswick.
Sources
Développpement durable, Environnement, Faune et Parcs du gouvernement du Québec
Santé et services sociaux du gouvernement du Québec
Espace pour la vie montréal
Panais Sauvage
Description
Les fleurs se présentent en ombellules vert clair tournant sur le jaune. La première année, la plante présente généralement une rosette basse de feuilles fusiformes pendant que les racines se développent et la seconde année, elle fleurit sur une longue tige avant de mourir.
Partie toxique
Sa sève
Effets
Comme la berce du Caucase, sa sève contient des produits chimiques qui, sur la peau humaine, peuvent causer des réactions comme de graves brûlures, des éruptions cutanées ou des cloques.
Lieux
Milieux perturbés (cours abonnées, champs ouverts, bord des routes, etc.).
À noter
Les composés chimiques de la plante sont connus pour ralentir le gain de poids et réduire la fertilité chez le bétail qui la consomme.
Provinces canadiennes où on la retrouve
Dans toutes les provinces et territoires, à l'exception du Nunavut.
Sources
Système canadien d'information sur la biodiversité du gouvernement du Canada
Ministère des richesses naturelles du gouvernement de l'Ontario
Herbe à puce
Description
Plante vivace ligneuse rampante, grimpante ou buissonnante au feuillage lustré.
Partie toxique
Sa sève qui contient une résine toxique (présente dans toutes les parties de la plante, à l'exception du pollen). Tout contact avec une partie cassée de la plante, avec un objet ou un animal contaminé risque de provoquer une réaction. La gravité de la réaction dépend de la sensibilité individuelle, de la quantité de sève qui entre en contact avec la peau et des régions du corps exposées.
Effets
Une éruption cutanée représentée par une vive démangeaison et des rougeurs. On peut également observer de l'enflure et la formation de cloques. Elle apparaît habituellement entre 24h à 48h après contact.
Lieux
Berges, clairières, à la lisière des bois, le long des routes etc.
À noter
L’inalation de la fumée provenant de plants d’herbe à puce brûlés provoque une éruption extrêmement douloureuse de la muqueuse des poumons pouvant entraîner des problèmes respiratoires et même la mort.
Provinces canadiennes où on la retrouve
Dans toutes les provinces, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador.
Sources
Gouvernement du Canada / Santé
Espace pour la vie Montréal
